Le rôle parental est un rôle truffé de difficulté. Combien de fois avez-vous dit, avant de devenir parent, « Moi mes enfants vont… » ou « quand je serai parent, je vais… »? Combien de ces affirmations sont aujourd’hui véridiques? Comme quoi notre perception de la parentalité évolue en devenant parent. Et encore plus nos impressions sur la facilité à interagir avec les enfants. Il existe néanmoins des aptitudes clés pour vous aider à passer au travers de vos journées. En voici quelques-unes :

La bienveillance

Agir avec bienveillance, c’est de toujours réfléchir aux besoins de vos enfants lorsque vous posez des actions. Plutôt que de s’en tenir aux qu’en-dira-t-on et aux façons de faire écrites dans les livres, on suit son intuition et on pense à ce dont son enfant a besoin. En étant toujours à l’écoute des besoins des autres, principalement de vos enfants, il est impossible de se tromper. Il n’y a pas une seule bonne façon d’agir, mais toutes les interventions faites avec bienveillance s’équivalent. Votre enfant saura que lui et ses besoins sont toujours votre priorité et vous serez rarement pris entre l’arbre et l’écorce.

Par exemple, si votre enfant fait une grosse crise pour écouter un film tard en soirée. Et que vous lui refusez parce qu’il sera fatigué et qu’il a de l’école le lendemain, il sera beaucoup plus facile pour vous de tenir votre point que si c’est « parce qu’un enfant de cet âge doit être couché à cette heure-là! ». Vous serez également apte à lui expliquer la raison de votre intervention et à proposer une alternative. Par exemple, écouter le film le vendredi soir ou le commencer plus tôt?

La capacité à prévoir

Anticiper et prévoir permet souvent de gérer des problématiques en amont. Ainsi, la réaction sera beaucoup plus réfléchie et moins impulsive, ce qui aidera probablement votre enfant à mieux vivre certaines situations. Beaucoup de choses peuvent être prévues avec les enfants. Leurs réactions, leurs appréhensions, ce qui les rendra heureux …

En anticipant ces situations, on peut préparer l’enfant, se préparer et ainsi utiliser la belle théorie des livres. Vous savez, le « quand je vais être parent, je vais… » C’est possible alors de l’utiliser en disant « Avec mon enfant, je peux faire… ». Par exemple, si votre enfant fait une crise lorsqu’on lui demande de ranger sa chambre, on peut le préparer en l’avisant la veille (pendant sa routine dodo) que demain ce sera le ménage de sa chambre. Le lendemain, l’enfant sera prêt. Par contre, si vous n’avez pas prévu la journée de ménage, et donc pas anticipé la réaction de l’enfant, vous devrez vivre avec la crise engendrée par l’annonce sans avertissement. C'est pourquoi les routines vous aident non seulement vous, mais aussi votre enfant à savoir ce qu'il doit faire, et devra faire le lendemain.

Le sens de l’organisation

Plus on est organisé, plus la vie de parent semble simple. En effet, il ne suffit plus de manger des céréales pour souper et de faire le lavage une fois de temps en temps, la marmaille compte sur vous! Ainsi, un bon calendrier de tâches, qui attribue à chacun ses tâches attitrées, et qui prévoit une récurrence acceptable des tâches, est de mise.

C'est aussi une idée (cruciale) d'avoir une routine en place! Tout le monde sait ce qu'ils doivent faire, à quel moment. Ça vous évite aussi de sans cesse répéter les mêmes consignes et de superviser sans cesse ce que vous enfants doivent faire dans la routine du matin, par exemple.

La préparation de repas et de lunchs à l’avance est également une clé pour les soirées de semaine. Rien de tel qu’une lasagne à mettre au four en rentrant du travail et des légumes déjà coupés pour les lunchs.

Finalement, avoir une organisation spatiale dans la maison pour tous les items de la famille est une clé également. Un vestiaire pour regrouper les sacs à dos et les vêtements d’extérieur, une garde-robe organisée par saison ou par type d’activité, un garde-manger qui permet aux enfants de faire eux-mêmes leurs lunchs … Toute cette organisation permettra de sauver un temps fou et de conserver l’harmonie familiale.

La patience

Quand on devient parent, on aimerait tant que nos enfants soient là où on le souhaite maintenant, là, là. On voudrait tout avoir pour hier. Il faut cependant beaucoup de patience. Votre enfant ne placera pas ses souliers au bon endroit la première fois. Ni la deuxième. Ni peut-être même la dixième. Il lui faudra du temps. Et entretemps il vous faudra de la patience pour éviter de vous fâcher. Parce que l’impatience ne sera vraiment pas la meilleure façon d’avoir l’attention de votre enfant.

La capacité à lâcher prise

Votre enfant ne sera pas exactement comme vous le souhaitez, et ce, malgré les « quand je serai parent… »  Votre capacité à lâcher prise sur vos attentes et accepter ce qui est vraiment sera la clé dans le bonheur et l’harmonie familiale. Pas question de se diriger vers un burnout parental! Il y aura aussi, dans votre vie de parent, de nombreux intervenants dans la vie de votre enfant. Certains ne feront pas exactement comme vous l’auriez souhaité. Là aussi, votre capacité à lâcher prise permettra à votre enfant d’évoluer et de grandir de ces contacts. Peu importe leur nature.

 

Il n’existe pas de parent parfait. Il y a autant de façon d’élever un enfant que d’enfants sur terre. Par contre, si certaines de ces compétences vous parlent, prenez-les et tentez de les intégrer à votre quotidien. Je garantis que vous en verrez des répercussions positives sur votre famille.

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